La Hollande méridionale (Zuid-Holland) va entamer un partenariat avec Koppert Cress pour étudier les effets du stockage de l'eau chaude dans le sous-sol.On prévoit que le stockage de l’eau dans le sous-sol peut réduire les émissions de CO2 jusqu’à 50 %.L’objectif est de créer une province résistante au climat en réduisant les niveaux de CO2 grâce à une diminution de la combustion des combustibles fossiles.
Collaboration
La collaboration avec la Hollande méridionale poursuivra un projet pilote de deux ans lancé en 2015 à Koppert Cress et contribuera à achever, au cours des trois prochaines années, l'enquête à part entière.Avec l'aide du ministère des Affaires économiques, le projet vise à promouvoir les investissements dans les initiatives rurales pour donner un nouvel élan aux Greenports.South Holland contribue activement au processus de restructuration et de développement de l'horticulture à Greenport West/Oost-Land, aux Pays-Bas.
Recherche
Auparavant, le gouvernement de Hollande méridionale n'autorisait pas l'infiltration d'eau dont la température est supérieure à 30 degrés, car cela pourrait avoir des effets négatifs sur l'environnement.L'infiltration est un processus par lequel l'eau pénètre dans le sol.Selon ce concept, plus le sol est saturé, plus le taux d’infiltration est lent.Cependant, le projet pilote lancé par Koppert Cress a montré que l'infiltration chauffée pourrait être la clé pour réduire les émissions de CO2 produites par les serres.Grâce à une étude financée par le ministère des Affaires économiques, en 2015, l'étude pilote a débuté et a depuis été étroitement surveillée par les producteurs de cresson.Tout au long de sa durée de vie, l'étude a sélectionné plusieurs entreprises disposées à contribuer à la recherche en plus du gouvernement provincial.Les entreprises actuellement impliquées dans la recherche sont Koppert Cress, Bart van Meurs Project Development, Vyverberg Advies BV, Brabant Water et KWR Watercycle Research.
La recherche consiste à surveiller les effets du stockage de chaleur et à mesurer l’évolution des niveaux de CO2.KWR Watercycle Research coordonnera, surveillera et fournira des rapports aux parties impliquées, ce qui contribuera à justifier leur demande de subventions supplémentaires auprès du ministère.Jusqu'à présent, 50 000 € ont été promis pour le projet.
Résultats
Les résultats devraient être connus vers le début de l’année 2020. Cependant, des enquêtes préliminaires montrent qu’il pourrait y avoir une réduction potentielle de 50 % des émissions de CO2, grâce à la réduction de la combustion de combustibles fossiles, sans stockage d’eau à haute température.De plus, le projet de recherche suit le processus d'infiltration du sol à une profondeur minimale de 40 mètres, dans le sous-sol, car la chaleur ne devrait pas pénétrer dans le sol à moins de 25 mètres sous le sol.Bien entendu, le comportement microbiologique et chimique de l'eau est étudié.
Comme il n'y a eu qu'une enquête préliminaire, toutes les données sont susceptibles de changer en fonction de l'augmentation de la température, mais les changements dans les eaux souterraines devraient être faibles.
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Heure de publication : 17 août 2022